Château Cantenac Brown

Les vinifications

Tout a été mis en œuvre pour obtenir des raisins en parfaite santé à la meilleure maturité : Effeuillage raisonné au niveau des raisins, échardage et vendanges vertes sur tout le vignoble. Depuis plusieurs années nous travaillons les sols et nous avons observé qu’il était important de laisser l’herbe se développer en fin de saison. Cette couverture du sol limite l’absorption d’eau par la vigne en cas de pluies tardives.
C’est certainement une raison supplémentaire qui nous a permis d’obtenir le meilleur résultat en 2006. Le travail et la connaissance du vignoble font toujours la différence, c’est encore plus vrai cette année.

Les vinifications

Tout est fait dans de bonnes conditions. L’étalement de la récolte nous permet de nous consacrer pleinement à chaque cépage, à chaque parcelle. L’équilibre naturel des différents raisins est excellent. Les Merlots, ont très colorés, riches en sucre, avec une belle fraîcheur. Les Cabernets ont mûri lentement. Leurs couleurs sont superbes, ils sont aromatiques, avec des tanins fins, agréables.
Il n’y plus qu’à assembler.

Les vinifications

Après avoir été triée une première fois par les vendangeurs, puis sur la trieuse à la vigne, toute la récolte est acheminée dans des bacs pour être re-triée entre l’égrappage et le foulage, sur table vibrante.
Le soin apporté à chaque parcelle, en préservant l’intégrité des baies nous permet d’appréhender sereinement le travail au cuvier.
Les mêmes douceur et précision sont appliquées par l’équipe du chai. Sous l’égide de Guillaume Dousset, Maître de Chai, et Gaël Crespy, Responsable Qualité, tout est mis en œuvre pour extraire le meilleur.
Les Merlots sont très colorés et riches en alcool, les Cabernets sont très parfumés. Toutes les expressions d’un grand vin sont présentes.

Les vinifications

Dès les premiers remontages, nos sensations sont confirmées : les couleurs sont incroyablement intenses, l’odeur de fruit parfume le cuvier. Nous avons savouré chaque étape de ce millésime 2009, du choix de la parcelle à vendanger à la vinification parcellaire. L’élaboration de l’assemblage idéal du Grand Cru et du BriO, notre second vin, est un véritable plaisir. Toute la difficulté est de faire un « Bordeaux ».
C’est en effet un millésime marqué par des degrés élevés, heureusement compensés par une très belle fraîcheur. Les tannins sont denses et les lots feront des vins suaves et raffinés, l’équilibre est là. La nature nous a tout donné. C’est indéniablement un millésime exceptionnel, c’est un très grand Bordeaux.

L’insolation globale de la saison 2010 est importante et proche de celle de 2009. Le fait marquant est l’exceptionnelle durée d’ensoleillement du mois d’avril, qui a été quasiment estival.

2009 et 2010 sont deux saisons de fort ensoleillement, avec des durées d’insolation supérieures à l’année de référence 2005.

Les vinifications

Le travail au cuvier est aujourd’hui parfaitement en place et quand la matière première est aussi noble, il s’avère particulièrement simple. Les hauts degrés alcooliques et le fort potentiel en tanins nous ont conduits à choisir des fermentations à basse température (26°C/27°C) afin de garder le maximum de fruit. Les couleurs se sont exprimées tout de suite, signe d’une bonne maturité. Les premiers jus coulaient avec une impression d’épaisseur. Au chai, Bruno Hydié, qui a fêté ses 20 ans d’ancienneté pendant les vendanges, n’en croit toujours pas ses yeux.
Les premières dégustations ont vite confirmé le grand potentiel du millésime.

Les pluies de la mi-juillet arriveront à point nommé pour débloquer la situation ; la vigne souffle un peu, cela se voit à la couleur du feuillage, et les baies commencent enfin à grossir.

Le mois d’août plus humide ralentit un peu la maturité et nous permet d’envisager une organisation plus sereine des vendanges, avec encore deux semaines d’avance sur les millésimes précédents.

Dans cette période et jusqu’aux vendanges, nous n’avons pas cessé de préparer la récolte en coupant sur pied toutes les parties de raisin altérées pour ne garder que des grappes saines et homogènes

Le millésime

Le maître mot est : « TRIER ». Il est le fil conducteur du millésime. Après un travail précis dans le vignoble et un tri manuel à l’entrée vendange, nous peaufinons les derniers détails avec le tri optique.

Les fermentations alcooliques sont régulières, à une température plus basse que de coutume, entre 26°C et 27 °C pour préserver le fruit. Une extraction mesurée nous a donné des vins élégants, riches et soyeux.

Durant la première quinzaine de juillet, plus de 140 personnes ont échardé 100% des parcelles pour compenser le début de saison difficile.
Fin août, toujours avec la volonté d’homogénéiser la maturité, nous avons décidé de « toiletter » les parties de grappes restées vertes ou rosées et de ne garder que le meilleur.

Au final, grâce à ce travail méticuleux et à des rendements naturellement faibles, la maturité est obtenue avec seulement une semaine de décalage.

Tous les raisins sont triés soigneusement : une première fois manuellement, par grappe entière à l’entrée de vendange. Une seconde fois, entre l’égrappoir et le fouloir, manuellement ou par tri optique.

Dans les cuves, seul le meilleur est rentré.
Les premiers remontages lèvent nos inquiétudes. Les jus sont très colorés et les tanins sans dureté. Puis, au fil de l’élevage et des dégustations, le soulagement se mue en enthousiasme.

2012 est un très bon millésime, il va vous surprendre !

Conditions climatiques très mauvaises sur la floraison : « Nous avions une très belle sortie de grappes, il en restera encore assez et si la récolte est un peu réduite, elle arrivera plus facilement à maturité… »
Début juillet, l’été arrive d’un coup, les températures s’envolent. La vigne pour autant ne souffre pas, les sols sont suffisamment pourvus en eau. Le soleil est généreux, le moral remonte. On effeuille, on écharde, on intervient précisément au vignoble.

Las ! Les températures plutôt fraîches en août ne permettent pas de rattraper le retard accumulé. On espère encore une belle arrière-saison, l’été indien qui fait les grands millésimes. L’humidité de septembre en décidera autrement.

Nous avons parfois vendangé plus de 7 ha par jour, au lieu de 3 à 4 ha habituellement ; nous avons eu jusqu’à 3 équipes avec près de 180 vendangeurs soit le double de l’effectif des autres années.

Les moyens ont été à la hauteur du challenge.

L’intelligence, l’observation et le travail de l’homme feront la différence en 2013. La sélection aussi, qui, malgré une récolte historiquement faible, nous permettra de vous présenter des vins dignes du nom de CANTENAC-BROWN.

Dès la fin août, les températures moyennes reviennent à la normale et le mois de septembre, très chaud et ensoleillé, a permis, dans un contexte sanitaire très sain, d’améliorer la maturité des grappes et d’affiner les tanins, laissant ainsi augurer une récolte de grande qualité. Une fois les baies vendangées, le chai travaille sur l’assemblage pour trouver la synergie parfaite entre les parcelles et les cépages du Château.

En septembre, l’écart thermique entre les nuits fraîches, les journées estivales et les quelques pluies qui humectent les sols, permettent une maturation parfaite des raisins. Nous choisissons de cueillir les raisins sur « fruits rouges » et pas sur « fruits noirs » : les tanins doivent être mûrs mais frais, les degrés équilibrés et non brûlants, l’acidité présente sans excès.

L’année 2015 est une année à la fois lumineuse et fraîche, aux conditions climatiques idéales, offrant à nos vins une grande expression aromatique, avec des tanins présents et délicats.

La période de juin à septembre est très belle, presque trop chaude,mais jamais caniculaire. Aussi, si quelques jeunes vignes ont pu souffrir, les plus âgées, bien établies, continuent leur maturation grâce aux nappes phréatiques bien pourvues. L’équilibre est là, le léger « blocage » fin août a limité le degré alcoolique. Les pluies de mi-septembre puis le beau soleil et les nuits froides ont permis de maintenir une belle fraîcheur et de développer une richesse phénolique exceptionnelle

Nous sommes chanceux, la majorité du vignoble de Château Cantenac Brown n’a pas subi trop de perte. Après ce choc climatique, les mois suivants sont chauds notamment la fin Juin où une vague de chaleur dope la végétation. C’est une véritable aubaine.

En Juillet et Août les températures restent raisonnables, les vignes maintiennent leur avance sur la moyenne trentenaire.

Enfin un millésime en 7 de très haut niveau ? L’été est légèrement plus frais que d’ordinaire et les pluies de début Septembre lèvent définitivement le doute, nous ne récolterons pas un 1947. Dommage ! Néanmoins, ce millésime a un grand potentiel grâce à une attention de tous les instants.

Effeuillage, échardage, et même vendanges vertes sur quelques parcelles trop chargées.

Depuis plusieurs années nous sommes très actifs au vignoble et privilégions les mesures prophylactiques, épamprage précis, effeuillage par endroits, échardage ailleurs. Tout est bien rodé et les équipes connaissent nos exigences. Ces interventions récurrentes ne sont rien en comparaison des efforts qu’il a fallu fournir en 2018 pour rester dans la course.

Nous avons doublé les équipes pour effeuiller et écharder plus de 500 000 pieds en 8 jours.

A la mi-juillet, les raisins étaient parfaits et n’attendaient plus que le soleil pour prendre leur costume d’été. Il est arrivé à point nommé. La chaleur de fin Juillet à fin Août, compte tenu des ressources en eau présentes, a permis une évolution sans stress. La véraison s’est faite lentement de façon homogène, la maturité tout en douceur.

2018 est un millésime inédit, de très belle qualité, avec une maturité parfaite pour tous les cépages et des vins qui allient concentration, rondeur et équilibre.

La fin de l’été tempéré apporte enfin un peu de répit à la vigne. Quelques averses début septembre arrivent même à point nommé. Elles seront déterminantes. Les raisins se « regonflent » et nos espoirs avec. La date de récolte de chaque parcelle est primordiale pour ce millésime. Suivant les itinéraires techniques choisis au cours de la saison (type d’effeuillage par rapport à l’orientation du vignoble, âge de la parcelle, type de sols, conditions climatiques de l’année), le choix du ramassage est crucial et nécessite un passage quotidien dans le vignoble.

Chaque jour nous avons parcouru des kilomètres et dégusté des centaines de baies pour établir le plan de récolte adapté à nos parcelles afin de trouver le bon équilibre.

Les mains dans les blancs et les yeux sur les rouges ! Les matinées fraîches des premiers jours de Septembre nous ont servi à deux titres : Le Blanc de Cantenac Brown était récolté dans de parfaites conditions et dans le même temps, la maturité des raisins rouges évoluait de manière spectaculaire. Dès les premières analyses, les merlots comme les cabernets, présentent des taux de polyphénols remarquables. La date du début des vendanges est fixée au 18 septembre pour les jeunes plantes.

Cela nous permettra de constituer notre équipe et, si tout va bien, d’attendre fin septembre pour les grands merlots, puis de glisser jusqu’à début octobre pour les cabernets sauvignons.

Le soleil généreux au-dessus des vendanges a poursuivi ce travail et nous livre ainsi un très beau millésime qui a pour corollaire d’affaiblir les rendements. Avec une constitution plutôt atypique des raisins, il fallait encore réussir la dernière phase de transformation. Les fermentations ont ainsi été conduites à des températures 4 à 5°C plus basses qu’à l’habitude afin de préserver au maximum les magnifiques arômes de fruits sans exagérer la structure tannique.

2020 marque également l’entrée dans l’assemblage de grands cabernets sauvignons du plateau de Margaux et de l’enclos de Cantenac Brown.

2020 est un millésime de vigneron. La maturité nous surprend, la couleur foncée, les arômes raffinés, complexes et épicés, les tanins élégants et racés, avec la sensation d’une puissance équilibrée. Il relève sans peine le défi lancé par les 2018 et 2019, avec une jolie pointe de fraîcheur supplémentaire. 2020 est aussi une fenêtre ouverte sur l’avenir.

Le beau temps (hormis quelques pluies éparses) a accompagné les vendanges, un temps sec et froid, parfait pour les Cabernets.  Le savoir-faire de nos équipes a été un facteur déterminant pour cette récolte : ramasser les parcelles au bon moment, patienter quelques jours en fonction des prévisions météorologiques très changeantes (du jour au lendemain voire d’heure en heure…).

Ainsi, le weekend du 2 octobre a été tout d’abord annoncé comme très pluvieux, perturbant nos prévisions de ramassage et inquiétant l’ensemble de l’équipe. Finalement, seules quelques petites pluies le dimanche 3 et lundi 4 octobre, ont légèrement perturbé le ramassage des derniers merlots.

Les jours qui suivent sont extraordinaires pour les cabernets tant attendus : du 5 au 12 octobre la récolte des cabernets sauvignons se déroule sous le soleil, par des matinées froides et des après-midi radieuses (de 6 °C le matin à plus de 20 °C en fin de journée).